Pensées de boss (1)

Boss.

Encore un surnom qui fait parfois oublier que j’ai un prénom…

Il faut dire qu’il est tellement rare que les gens m’appellent par mon prénom, que j’en viens de temps en temps à oublier que je m’appelle Julien…

Tout petit, les copains d’école me surnommait Ju, Jul, Juju, Djoul, Julio, …
Pas très élaboré, mais bon. Quand on a dix ans, on ne peut pas demander aux gens de rivaliser d’imagination. Ceci dit, aucun ne m’appelaient … Julien.

Puis est venu le temps de l’unif… A mon arrivée, je collectais divers surnom pas trop flatteurs en fait.
Certains me baptisèrent Sterfput, d’autres « l’égout », ou encore « trou sans fonds »…
Référence évidente à mes qualités bibitives…

Puis vint la révélation du Marcel Becari.

L’origine de ce pseudo est double…

Lors d’un voyage au ski, je fus désigné comme responsable de chambrée. Mon nom fut dès lors écrit sur une feuille placardée à la porte de la chambre. Seulement voilà, la personne qui avait écrit le nom, avait mal lu et avait pris le t du bout pour un i.
Résultat, je devins Julien Becquari…ou plutôt Becquari…transformé en Becari pour la circonstance.

Quelques mois plus tard, alors trésorier de l’association des étudiants, j’avais pour habitude de faire chier le peuple à outrance pour réclamer les cotisations des gens.
Lors d’un jour de quête, je me fis violemment invectiver par une étudiante. Un autre lui demanda pourquoi elle me criait dessus, et cette bravache lui répondit : « Becari m’harcelle ».
Ni une, ni deux… voilà Becari Marcel… Puis Marcel Becari.

Ensuite, ça devint plus profond. Marcel Becari devint Marcel tout court, voir même Mars, ou encore Marcellus, puis suite à ma rencontre avec le poker, Marcelusque (en référence au joueur hollandais du même nom).

Enfin, si nombreux (y compris mon épouse et moi-même lors de moments solitaires) m’appellent tout simplement Becari (ou encore « le rustre », d’autres m’ont affectueusement donné le surnom de Boss, cette fois en référence à mon statut de grand décideur sur Wallonie Poker.


Boss… quelle introduction pour parler de ma bossition (état général d’être boss), ou encore de ma boss attitude…


Parce qu’au fond, je partais sur la rédaction d’un article tout autre, souhaitant partager avec le monde, mes humeurs de « boss »…
Des humeurs pas toujours faciles à vivre… Je l’avoue.

Envisager un projet général comme WP n’est pas toujours évident, et ressentir ses hauts et ses bas ne l’est pas moins.

Et en ce moment, même si de nombreux projets sont sur le feu, je broie un peu du noir…
Je vis une période où je m’en fous un peu de la reconnaissance des gens, et où par contre, je vis mal une certaine forme de leur indifférence.

L’article introduit sur un fond humoristicohistorique, n’est en fait pas drôle du tout.
Il se veut tout simplement analytique et révélateur de ce qui se passe en coulisses…
Il veut partager avec vous les forces, les faiblesses, et surtout la vision de l’avenir de notre WP telle que je la ressens à ce jour…

Mais bon, je ne vais pas écrire un roman, parce que les diarrhées rédactionnelles ne sont pas forcément toutes lues, ou en tous cas lues complètement.
Dès lors, je scinde cet article en deux, vous laissant provisoirement sur votre faim, et rédigerai la suite dans les jours à venir.

A suivre…