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 Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ?

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Emilio




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MessageSujet: Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ?   Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ? Icon_minitimeVen 16 Mai 2008 - 1:45

Sun Tzu a écrit l'Art de la guerre il y a 2500 ans. Général de l'armée
chinoise, il décida d'écrire sa vision de la stratégie et de la
tactique. Aujourd'hui, ce livre sert aussi bien dans les armées que
dans le monde l'entreprise.



En noir le texte de Sun Tzu et en blanc mon analyse par rapport au poker.



Le livre est comme chapitré avec des points dans chaque chapitre. Je vais respecté l'ordre des chapitres et des points.



1/ De l'appréciation des situations :



- celui qui cherche à apprécier une situation de conflit doit
analyser soignesement les 5 facteurs clés qui en détermine l'issue : la
stratégie, le temps, le terrain, le général en chef et la règle.



- Le général en chef = gagne avec sagesse et sa crédibilité, par sa bienveillance, son courage et sa rigueur.



- La stratégie met les soldats d'accord avec leurs chefs.



- Le terrain : savoir s'adapter (montagne, plaine, riviere etc...).



- La règle détermine l'organisation de l'armée.




Stratégie = vos connaissances techniques (probas, cotes, outs etc...).

Le terrain = le style des joueurs à votre table.

Le général en chef = c'est vous.

La règle = votre objectif sur le tournoi (ITM, TF ou victoire).

Les soldats = vos chips. Votre M à chaque moment du jeu.





- L'art de la guerre, c'est l'art de duper.



Logique, il faut être plus malin que vos adversaires.



- Quand vous vous appretez à livrer un combat, montrez-vous inapte
et indifférent. Quand vous êtes prés, faites croire que vous êtes loin.
Et quand vous êtes loin, faites croire que vous êtes prés.




On rentre dans le vif du sujet. L'image que l'on offre aux autres
joueurs est primordiale. Si vous avez une image de TAG, de LAG, de
Weak, de fish ou même de donk vous jouerez vos coups trés différements.
Vous ne jouerez jamais AJo de la même manière en fonction de l'image
que vous donnerez.


- Quand l'ennemi est cupide, faites-lui miroiter des gains possibles.



Si vous tombez sur un maniac, l'appaté (si vous en HU) avec des min
raises ou des relances qui ne lui casseront aucune cote, sera gage de
gagner quelques chips. Attention quand même de ne pas vous faire piéger
à votre tour.



- Quand il est désorganisé, prenez-le d'assaut.



Si vous voyez qu'il est en tilt, n'attendez pas, aller chercher ses
jetons sans coup férir. Il vous donnera tout ce dont vous avez envies,
juste parce qu'il n'a plus sa tête.



- Quand il est regroupé, penez garde à lui, et quand il est puissant, éviter de le rencontrer.



Il vaut mieux éviter deux styles de joueurs. Le premier le joueur
TAG. Il ne se laissera certainement pas faire. Et de toute façon, si il
se contente de vous suivre, c'est que vous n'avez pas le nuts. Le
deuxième style, je dirai le LAG qui est CL. Alors lui, je l'évite comme
la peste. Impossible de savoir ce qu'il a. Il peut aussi bien bluffer,
qu'attaquer avec un monstre. Le LAG est souvent le joueur le plus
illisible sur la table. Mais aussi celui qui monte et descend trés vite
en chips.



- Quand il se repose, chercher à le harceler.



Attaquer les BB de ceux qui ne font rien pour les défendre. Soit
parce qu'ils sont dans une mauvais passe, soit parce qu'il joue un peu
trop weak. Il est quand même pas facile d'attaquer quelqu'un en BB qui
boite pour se défendre. Par contre, un joueur qui ne fait sinon subir
sur sa BB, l'idéal est de l'attaquer. Et dés qu'il call, méfiance.



- Quand ses forces sont unies, semez la discorde en son sein.



Si le joueur que vous attaquez, à un stack dans la moyenne, qu'il
tiens tant bien que mal à ses chips, l'agrésser de temps à autres
pourra peut-être l'obligé à commettre une erreur.En général, ce genre
de joueur est un TAG ou un weak.



- Attaquer l'ennemi à l'improviste; montrez-vous quand il ne vous attend pas.



Parfois, jouer hors de position, crée un peu la panique chez de
bons joueurs. A faire de temps à autres, mais à condition de bien
connaitre les joueurs de votre table et d'avoir réussi à imposer votre
jeu à quelques reprises. Pour jouer hors position, il faut aussi trés
bien connaitre l'image que l'on a sur la table. Si vous n'avez pas
encore jouer de coups, inutiles de tenter ce genre de moove.



2/ Du combat :



- Une fois la campagne engagée, il s'agit de
vaincre l'adversaire sans tarder. Si la victoire est longue à venir,
l'armée gaspille ses forces.



Il vaut mieux être l'agresseur, et éviter de donner des cartes
gratuites. Chaque moove que vous ferez, qui donnera le choix du
prochain moove à votre adversaire, vous lui laisser la possibilité de
reprendre le read. Baucoup de bons joueurs sont capables de bluffer si
vous lui laisser l'occasion de voir une carte gratuite.



- Quand elle assiège une ville adverse, sa vulnérabilité augmente et son moral s'épuise.



Ne chercher pas à caller toutes les relances de vos adversaires en
espérant trouver votre carte miracle. Non seulement vous lui donner des
jetons, mais en plus, vous lui laisser la possibilité d'améliorer sa
main. Et si vous voyez, que votre gars fait la calling, soit vous
essayez de prendre le pot de suite (all-in), soit vous passez en mode
check/fold si vous vous sentez battu.



3/ De l'offensive



- A la guerre, l'idéal est de conquérir le territoire ennemi sans coup férir :

par conséquent, l'ordre des priorités consiste à contrarierla
stratégie de l'adversaire, puis à l'empêcher de nouer des alliances, et
en 3ème lieu à livrer bataille. La moins bonne des solutions, consiste
à assiéger une cité bien défendue.




Ne laisser (tant que possible) plus d'un joueur entrer dans le coup.
Essayer de vous retrouver en tête à tête en PF ou au pire au flop. Si
vous vous contentez de payer, essayer de le sur-relancer, ou de faire
un probe bet pour lui montrer de la force. Ne chercher pas à le pièger
en slowpayant une main excellente.



- Si, emporté par la colère, un général
ordonne brusquement à ses hommes de se lancer à l'attaque comme des
fourmis, il risque de perdre un tiers de son armée sans prendre la cité.




Eviter, suite à un bad beat, de payer plus de relnaces que vous n'en
feriez si vous n'étiez pas en tilt. Vous perdrez tout vos jetons dans
des coups ou ous n'avez plus beaucoup de lucidité.



- Donc, le général avisé s'impose sans perdre aucun de ses hommes
et l'armée remporte une victoire complète sans s'affaiblir ni subir de
revers. Tel est l'art de la stratégie offensive.




Chaque chips économisés, et un chip qui peut vous sortir d'affaire, qui
peut créer la différence sur 2h de jeu. Votre stack n'aura pas trop
baissé, et vous pourrez eventuellement faire un bon coup sur un bon
jeu. Que si vous aviez dispersés vos jetons, il vous serait trés
difficile de faire un comeback. Essayer de gagner chaque mains avec
lesquels vous allez entrer dans le coup. Ce qui veut dire, qu'il faut
absolument bien choisir sa main en fonction du style des joueurs sur
votre table, votre stack, votre M et celui des autres etc...



- un souverain peut nuire à l'armée de trois façons :

- D'abord, quand il ordonne d'avancer ou de reculer alors qu'il ignore si le moment est bien choisi.



Si vous ne savez pas quoi faire, abstenez-vous de mettre des jetons. Garder les.



- Ensuite, quand il essaie de commander l'armée alors qu'il ignore les modes d'organisations.



Si vous n'avez toujours pa lu vos adversaires, ne rentrer pas dans un coup sans une bonne main.



- Enfin, quand il prend des décisions stratégiques alors qu'il ignore l'art de la manoeuvre.



Apprenez les differentes techniques (probe bet, blocking bet,
continuation bet etc...) avant de tenter des mooves. apprenez aussi les
probas et les stats.



4/ De la tactique



- A la guerre, sera victorieux le général qui ne recherche
l'affrontement que lorsqu'il est sûr de l'emporter. Inversement, sera
battu le général qui engage le combat sans penser à la façon dont il va
remporter la victoire.



Ca parait évident, et pourtant, on voit souvent des call avec rien en
main. C'est carrément du suicide, même si parfois, il y a un miracle.
Il est tout aussi évident, que jouer avec ppA vous donneras plus de
facilités pour gagner contre une pp7 par exemple.



- Le bon général en chef suit son chemin. Il
respecte lui-même la stratégie qui est la sienne. C'est ainsi qu'il
maitrise l'issue du conflit.




Se fixé une startégie et une tactique en début de tournoi, la repsecté
et ne pas la changé toute les 5 mn, vous aideras forcéments à monter
votre stack petit à petit. Passer de TAG à LAG à chaque coup, ne vous
apportera rien, si ce n'est de vous faire craquer votre ppA quand vous
l'aurez.



- La tactique consiste d'abord à mesurer,
deuxièmement à estimer, troisièmement à calculer, quatrièmement à
apprécier ses chances et cinquièmement à vaincre.



- La mesure dépend du terrain;

- L'estimation dépend de la mesure;

- Le calcul dépend de l'estimation;

- L'appréciation des chances dépend du calcul;

- Et la victoire dépend de l'appréciation des chances.




Adapter votre stratégie en fonction des joueurs, de votre M, du M de
vos adversaires sans connaitres les cotes (au pot, implicite etc...),
les probas et les Outs, c'est vous exposez à une trés mauvaise
rencontre parce que vous avez laisser à un joueur agro la possibilité
de jouer ses connectors sans lui casser la cote au pot.
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Emilio




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MessageSujet: Re: Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ?   Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ? Icon_minitimeVen 16 Mai 2008 - 1:46

5/ De l'énergie



- A la guerre, il n'existe que deux approches possibles, l'approche
direct et l'approche indirect, mais leurs combinaisons donnent lieu à
d'inépuisables séries de manoeuvres.




Varier votre jeu. Varier vos mains de relances, jouer avec la position
pour pièger. Oberver bien vos cotes pour assomer un joueur pas asser
agro.



- Car l'action direct conduit à l'action
indirect et vice versa. L'une et l'autre sont comme deux anneaux
entrelacés. Qui peut dire où commence l'une et pù finit l'autre.




Chaque coup précédement jouer, vous donneras d'autres possibiltés pour
le coup suivant. Perder vos adversaires avec des variations de ryhtme
dans différentes positions.



- C'est à un instant précis que le torrent précipite les rochers dans sa course.



C'est souvent trés critique comme situation. La question est :
est-ce le moment pour ce moove ? suis-je en position ? Qu'ai-je fait
comme coup avant ? Est-ce que l'image que j'ai va suffir ? Souvent on
se pose ces questions. Des fois, ça passe tranquillement, des fois, on
ne comprend pas le pourquoi de certains mooves (ceux de vos
adversiares) et parfois votre que vous croyez bon tombe à l'eau comme
du plomb. Savoir aussi gérer ces périodes dites de rush ou par
opposition de non-rush, c'est tout aussi important que le M, les cotes
et l'image que l'on donne ou que l'on reçoit. Attendre le bon moment
pour mettre le dernier coup de bambou (quand vous le nuts) à votre
infortuné adversaire, est important dans la mesure ou ce sera le moment
de faire un raise pour le piéger.



- De même, l'assaut qui terrifie l'ennemi est celui qu'on lance juste au bon moment.



Agresser au turn avec le nuts, en le laissant s'enfoncer au flop
par une CB, va complètement le sécher sur place. Il faudra espérer que
votre adversaire se jette dans la gueule du loup et vous donne ce qu'il
lui reste comme chips.



- L'agitation et le tumulte d'une bataille
ressemblent à un grand désordre mais ce n'en n'est pas un. Dans la
confusion et le chaos, l'organisation de l'armée paraît n'avoir ni
queue ni tête et pourtant c'est cette organisation qui rend la victoire
possible.




En changeant régulièrement de façon de jouer la même main, vous rendez
votre tactique presque illisible. Vous semez le désordre dans
l'organisation mentale de votre adversaire. Et vous lui forceré la main
pour commettre quelques erreurs qui vous donnerons encore plus de chips
et de crédit à votre table.



- Le désordre apparent est le produit d'une
parfaite discipline. La lacheté apparente est le produit du courage. La
faiblesse apparente est le produit de la force.




Ne croyez pas ce que l'on vous montre. Un gars qui vous dit qu'il boite
parce qu'il doit aller manger, ne le croyais pas. Il cherche à vous
piéger. Pareil sur certaines relances. Un joueur TAG qui fait une
relance PF, fera certainement 7x/10 une CB. Parce qu'il connait ses
stats et qu'il sait que que ce soit vous ou lui, vous toucherez votre
flop qu'1x/5. Il cherchera toujours à se dégager d'un engagement trop
difficile à gérer. L'attaque étant la meilleure des défenses, la CB est
forcément la meilleure solution pour se dégager d'un mauvais flop.


- L'ordre et le désordre dépendent de
l'organisation. Le courage et la lacheté dépendent des circonstances.
La force et la faiblesse dépendent des dispositions tactiques.




Imposer votre jeu et votre rythme à la table dés que vous rentrez dans
un coup et que vous créez comme un vent de panique sur la table, vous
obtiendrez bien plus qu'en ne jouant que trés peu de mains et en
subissant le coup. Soyez artisant de votre gain sur un coup.



- C'est pourquoi le général avisé manoeuvre
l'ennemi par des stratagèmes. Il le trompe et l'amène à agir selon son
gré. Et les sacrifices qu'il consent ne sont que des leurres.




Donner en pature, un peu, et, de temps à autres, des jetons, vous
arriverez forcément à piéger votre adversaire. Montrez un pauvre
semi-bluff. Laisser lui le gain de son bluff quand vous le savez.
Surtout si cela ne vous coute pas cher. En fin de compte, il vous rendr
encore plus de chips plus tard.



- En lui faisant miroiter de petits avantages, l'ennemi tombera dans le piège qui lui est tendu.




Si vous avez le nuts, et que vous avez été trés agro depuis un
moment, faites lui croire que vous n'avez pas grand chose. Faites lui
croire qu'il a une cote implicite énorme. Il tombera tôt ou tard dans
un piège.



6/ Des points faibles et des points forts



- Celui qui attend l'ennemi sur le champ de
bataille est prêt à se battre. Celui qui arrive le second sur le champ
de bataille perd l'initiative. Il risque de devoir se battre sans être
prêt.




Soyez le premier à ouvrir le jeu. Et si vous ne l'êtes pas, relancer plusfort.



- Le stratège habile impose sa volonté à l'ennemi. Il ne permet pas à l'ennemi de lui imposer la sienne.



En imposant vos relances, vous avez l'avantage psychologique sur votre
adversaire, puisque c'est lui qui vous subit. Sauf si vous avez décidé
de le pièger. MAis attention que le piège ne se retourne pas contre
vous.



- Il faut attaquer là où l'ennemi ne vous attend pas. Il faut surgir au moment où l'ennemi a du mal à se défendre.




Attaquer quand le jouer qui est contre vous est hors de position. Vous le coincerez en imposant encore une fois votre jeu.



- De même que l'eau est par nature informe, de même rien n'est jamais établi à la guerre.



Faites quand même trés attention. Un peu de prudence vous sauveras certainement la mise sur certains bluff.



7/ De la confrontation




- Aprés, avoir réuni son armée et concentré ses forces, il doit
soigneusement en mélanger et en harmoniser les différents éléments.
Mais ce faisant, il n'a traité que la partie la plus facile de la
confrontation.




Maitriser parfaitement tous les éléments qu'il vous ais possible de connaitre, vous pourrez passer au chose sérieuse.



- Une situation de confrontation comporte des risques et présente des opportunités.



Le risque c'est qu'il vous batte avec un bon flop. Les opportunités que ce soient vous qui ais touchés votre flop.



- Il ne faut jamais approcher l'adversaire sans avoir compris ces intentions.




Respecter les relances de vos adversaires. Et essayer de savoir avec quoi il joue comme mains.



- A la guerre sacher tromper l'ennemi. Ne bougez que si vous trouvez un avantage.




Patience, vertue des vertues.



8/ Des principes d'adaptation



- Vous pouvez ne pas vous aventurer sur certains chemins. Vous pouvez
ne pas attaquer certaines armées. Vous pouvez ne pas assiéger certaines
cités. Vous pouvez ne pas vous maintenir dans certaines positions.



- Le général qui comprend parfaitement les principes d'adaptation connaît l'essentiel de la guerre



- Le général qui ne les comprend pas mais connaît le terrain ne saisira pas les avantages de sa position



- Le général avisé doit analyser l'ensemble des facteurs favorables et des facteurs défavorables



- C'est en considérant les facteurs favorables qu'il rend son plan exécutable



- C'est en considérent les facteurs défavorables qu'il parvient à se tirer des situations périlleuses



- Il réduit ses voisins en les mettant dans une situation
difficile. il les fatigue en les maintenant constamment sur la brèche.
Il les fait courir à la recherche de prétendus avantages.



- L'expérience montre qu'il ne faut jamais escompter que l'ennemi
ne viendra pas ; il vaut mieux s'assurer qu'on est prêt à le combattre.
De même, il ne faut jamais supposer qu'il n'attaquera pas ; il vaut
mieux s'assurer que la position qu'on tient est favorable.



- Ces faiblesses le poussent à commettre des fautes qui, en temps de guerre, ont des effets désastreux



- Elles entrainent invariablement la défaite des armées et la mort
du général. Elles doivent constituer par conséquent un constant sujet
de méditation




Adapter vous aux différentes situation que vous serez forcer de
rencontrer. Ne soyez pas complètement obsédé par votre main. Observer
ce qu'il se passe autour de vous et ne prenez pas tout pour argent
comptant.



9/ De l'emploi des forces



- Si l'ennemi ne bouge pas quand vous vous approchez de lui, il croit sa position invulnérable.



Pas la peine de vous accrocher à relancer a la river, si quelqu'un
vous paye votre raise PF, au flop et la turn. Il doit forcément avoir
quelque chose.



- S'il essaie de vous provoquer, il veut vous entrainer dans une position défavorable.



Un gars qui vous agresse, ne cherche pas forcément à vous faire croire qu'il bluff.



- Si son camp n'est pas protégé, c'est qu'il vous tend un piège.



Un joueur qui fait un min raise avec 5 limpeurs dans le coup, doit
avoir quand même un petit quelque chose pour garder autant de monde
dans le pot.



- Si vos troupes ne sont pas numériquement supérieur à celles de
l'ennemi, cela n'est pas forcément un désavantage. Cela signifie
simplement que vous ne pouvez pas attaquer de front.

Cependant, vous pouvez concentrer toutes vos forces sur ce qui
vous parait être le point faible de l'ennemi et, ainsi, remporter la
victoire.



- Celui qui n'est pas prévoyant et sous-estime l'ennemi est sûr de se faire prendre.




L'humilité. Au poker, je crois qu'on a pas fini d'apprendre ce que ça veut dire.



10/ Du terrain



- Si l'ennemi occupe la position avant vous et qu'il la consolide,
ne suivez pas. Attaquez-le au contraire s'il ne profite pas de son
avantage.




Un raise au flop que vous payés, et qui n'est pas suivie par une
relance au turn, vous permet d'essayer de rependre le read. Il cherche
à lacher le coup dés que possible.


- Si vous connaissez la force de votre armée mais pas celle de
l'ennemi, vous n'avez qu'une chance sur deux de remporter la victoire.



- Si vous connaissez la force de l'ennemi mais ignorez la vôtre, vous n'avez qu'une chance sur deux de remporter la victoire.



- Si vous connaissez la force de votre armée et celle de l'ennemi
mais pas les caractéristiques du terrain, vous n'avez également qu'une
chance sur deux de remporter la victoire.



- C'est pourquoi vous ne devez jamais vous faire d'illusions quand
vous êtes en campagne. De même, vous ne devez jamais être sans
ressources quand vous passez à l'offensive.



- Et c'est pourquoi, si vous connaissez l'ennemi aussi bien que
vous-même, votre victoire ne sera jamais en question. Si, en outre,
vous connaissez le temps et le terrain, alors votre victoire sera
certaine.




Bien maitriser certaines phases de jeu, bien lire le style des joueurs,
leur gamme de mains, calculer votre M et celui des autres, connaitres
(a peu prés) les cotes et savoir compter les outs et bien mélangés tout
ça, vous aurez plus de chance de gagner quelques pots bien sympas, sans
trop compter sur la chance.









Petit Vademecum d'un joueur zen :





- Le général peut avoir cinq faiblesses de caractère :



Etre téméraire et risqué d'être tué

Etre lâche et risquer d'être capturer

Etre irascible et risquer d'être provoqué

Avoir un sens de l'honneur exagéré et rsiquer d'être humilié

Eprouver trop compassion pour ses hommes et risquer de se faire harceler

Voila ,j'avais trouver cet article sur Wam l'année dérniere .Je le trouve vraiment bien fait et la comparaison est excellente ...
Bonne lécture
Wink
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DaV

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MessageSujet: Re: Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ?   Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ? Icon_minitimeDim 18 Mai 2008 - 4:10

A noter que la traduction du père Amiot est considérée comme LA plus fidèle traduction du texte.
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pbatbass

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MessageSujet: Re: Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ?   Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ? Icon_minitimeDim 18 Mai 2008 - 12:41

Le parallèle entre le bouquin de sun Tzu et le poker est souvent mis en évidence.
Je crois que c'est Phil Gordon qui utilise une citation de 'l'art de la guerre' en tête de chaque chapitre de son livre vert.

Il est vrai qu'un tournoi doit être abordé comme une bataille rangée, d'où la nécessité d'une stratégie pré établie et d'une approche ''militaire'' de l'affrontement.

Bien vu Mr Blindo.
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Stratégie en MTT ou l'art de la guerre ?
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